Accrochée à leurs lèvres, accrochée à leurs mots, accrochée à leurs mains, accrochée à leurs bras.

Accrochée à leurs regards...

Parce que j'ai envie.

La fin est décevante... Je l'aurais préférée un petit peu plus tragique... Au moins, j'aurais été... tranquille. ça aurait été une belle fin... Là on sait qu'elles continueront à vivre chacune de leur côté... L'une sans l'autre. Un peu comme l'impression qu'alors que tout était en anglais, cela se termine en français... La beauté s'en va, d'un seul coup. Presque envie de pleurer de leur non-bonheur. Mais ce n'est qu'un film... Il ne faut pas...

Oublions la fin... Le reste me plaît... La façon dont c'est filmé... Et tout est mystérieux... j'aime j'aime j'aime... La musique et certains passages me font vraiment penser à ce film que j'adore... ("The Virgin Suicides").

Parler de la religion de cette façon est troublant. On ne sait pas ce qu'il faut en penser... Est-ce une véritable lubie ? Ou plutôt : Est-ce que c'est vraiment sincère comme Amour ? Tout au long du film, j'aurais dit oui... Mais vers la fin... je ne savais plus.

Les promesses sont belles... mais effrayantes... Enfin pour moi... C'est ambigüe...

Cela me fait réflechir tout cela... Même si... cela n'a aucun rapport.

J'aime leur passion, elle me fascine.

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Ma principale pensée, tout au long du film était : JE L'AIME. J'avais envie de le crier, de le hurler.

Quand leurs lèvres s'effleuraient, je me tendais, je m'accrochais au siège. La phrase de Lux résonnait dans ma tête... "si elle avait ton âge vous pourriez tout le temps dormir ensemble..." Mais si elle avait mon âge. Ce ne serait pas elle.

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Je suis sortie du cinéma un peu comme un zombie, je me laissais porter. J'ai raccompagné sarah jusqu'à son métro. Puis je suis rentrée à nouveau dans le centre. Des lunettes à faire réparer. Je m'appuie sur le comptoir, et reste là à rêver en attendant qu'elles soient réparées. Un seule envie : aller chez elle. C'est tentant, trop tentant. Si ça se trouve elle n'y sera même pas. Oh j'ai tellement envie d'y aller.

Mais je raisonne mes pas... mes pensées, et me décide à rentrer à la maison.

J'ai faim. J'attrape du pain, du fromage, des olives, un yaourt, deux carrés de chocolat... Et voilà...

J'écoute "Symphoman" de William Sheller. Mes pensées se perdent... Elles s'en vont vers elle.... elle.... elle.

Je suis très pensive... Tout tourne dans ma tête...

Encore de la liberté... un peu de liberté...